jeudi 22 novembre 2012
mardi 20 novembre 2012
Becoming Chinese
Je deviens dangereusement chinoise:
- je porte une laine en permanence même s il fait 25 degrés, à cause de la foutue clim
- je bois de l eau bouillante sans sachet de thé. Au début je trouvais ça dégueulasse, mes collègues m ayant énuméré les vertus de l eau chaude, en bonne hypocondriaque, j ai cédé... Et j aime ça!
- petite sucrerie chinoise en main: une sorte de puding à l haricot, sucré. Pas mal...
- cheveux toujours (sur le point de devenir) gras. En dépit de lavages réguliers, l essence des cheveux dans cette ville c est le gras. J ai tout essayé: du lavage quotidien au non lavage et rien: j ai les cheveux gras. C est charmant!
- je porte une laine en permanence même s il fait 25 degrés, à cause de la foutue clim
- je bois de l eau bouillante sans sachet de thé. Au début je trouvais ça dégueulasse, mes collègues m ayant énuméré les vertus de l eau chaude, en bonne hypocondriaque, j ai cédé... Et j aime ça!
- petite sucrerie chinoise en main: une sorte de puding à l haricot, sucré. Pas mal...
- cheveux toujours (sur le point de devenir) gras. En dépit de lavages réguliers, l essence des cheveux dans cette ville c est le gras. J ai tout essayé: du lavage quotidien au non lavage et rien: j ai les cheveux gras. C est charmant!
lundi 19 novembre 2012
dimanche 18 novembre 2012
Le fashion chien de Lai Chi Kok
Ce sympathique mammifère fait partie de mon quotidien! Il change de lunettes tous les jours et siège tranquillement au milieu de la jungle urbaine de Lai Chi Kok (quartier dans lequel je travaille...)
Je l adore!! Je veux trouver son maître pour le féliciter pour tous les looks quotidiens...
Je l adore!! Je veux trouver son maître pour le féliciter pour tous les looks quotidiens...
mercredi 19 septembre 2012
It's yummy- LA!
Quand
Yau, la femme de ménage du bureau, apporte des petits snacks typiquement
chinois: il faut les manger. Finalement c’est comme
quand on est invité dîner chez quelqu’un et qu’on n’aime pas ce qu’on nous sert
à table, on mange et avec un sourire. Sauf que là j’ai droit au regard curieux
de tout un groupe de gens rivé sur moi : « It’s a vely good chinese
snack-là ! Do you like it ? » ou bien
« Yummy-la ? ».
Ces
œufs sont en effets des œufs durs qui ont cuit plus longtemps que nos œufs durs
habituels dans une eau à base d’épices chinoises et de thé. Le résultat est
visuellement étrange, voire dégueulasse, le goût tout aussi étrange, mais
mangeable. Ils voulaient me filer un deuxième mais j’ai contrôlé ma
gourmandise : 2 œufs noirs à 11h du matin c’est peut-être un peu
trop… !
Par
ailleurs, l’autre jour, lors de l’anniversaire de Sue (une des filles de
l’équipe), nous sommes tous allés déjeuner ensemble. Après le déjeuner, Peken
avait apporté une espèce de boisson locale chinoise, selon eux très bonne, avec
laquelle nous avons trinqué. C’était une sorte de thé plus gluant et plus épais
que le thé normal, de couleur brune très foncée. Il m’a servi la boisson dans
mon petit thermos Starbucks que je garde au bureau pour mon thé. J’ai bu les
gorgées protocolaires pour valider le trinquage mais je n’ai pas pu le finir….
Mais pour ne pas vexer Peken en allant avec mon thermos aux toilettes pour le
vider et le laver au plus vite, et prise par des milliers d’autres sujets, le
thé a macéré quelques nuits dans le thermos. Autant dire que le thermos est
inutilisable, une odeur horrible s’y est imprégnée…
Stephen,
un des designers de l’équipe, est rentré de ses vacances de Taiwan et nous a
ramené des « snacks » taiwanais : en gros des poissons séchés
sous vide avec une odeur absolument nauséabonde. Ces poissons me font penser à
la nourriture que je donnais à ma tortue.
Je n’ai pas pu honorer Stephen… Mais ces jours là ils savaient que je
n’allais pas très bien de l’estomac (on fini par devoir partager ce genre
d’info puisqu’ils proposent de la bouffe continuellement). Il faut d’ailleurs
préciser qu’ils me demandent tous mes symptômes corporels en détail et sans
aucune pudeur : « what do you feel exactly ? Do you have too
much gaz in the stomach ? ». C’est qu’en réalité, leurs rapports aux
« gaz » est totalement décompléxé.
En
effet, au bureau c’est le festival des rots. Yau, la femme de ménage, passe
toute la journée au bureau, et fait le ménage 2 fois par jour (c’est l’endroit
le plus récuré de la terre). Elle a même un ordi assigné pour elle, dans lequel
elle n’a qu’accès à l’intranet de la boîte mais elle y passe des heures devant
l’intranet en train de roter haut et fort et d’émettre des bruits avec sa
gorge/bouche immondes. Mais cela est vécu avec naturel par tout le monde et
parfois même elle obtient des réponses d’autres rots dans la salle. Comme un
jeu de chants d’oiseaux qui se répondent mutuellement et amoureusement d’un
arbre à un autre, sauf que là le son et le scénario sont moins bucoliques. Et
surtout je suis au milieu en silence, en retenant mon souffle pour
esquiver toute effluve eventuelle….
Je
déjeune souvent avec mes collègues et je me laisse toujours guider par eux. Je
ne veux pas les contraindre dans leurs habitudes, puis les déjeuners dans les
restos chinois sont à des prix beaucoup plus raisonnables que les restos
occidentaux. Et finalement, je suis en Chine donc autant commencer à m’y habituer...
des fenêtres en formes arabesques
-
- des lampes qui pendaient dans un style plutôt pseudo-indien ?
des statuts par dizaines de femmes pirates (un peu putes sur les bords) avec
des décolletés vertigineux
-
une statut de Barack Obama à l’entrée, assis sur
un banc, comme une sorte d’invitation amicale à s’asseoir à côté de lui (ce que
j’ai fait bien sûr...). Barrack quel plaisir de te rencontrer à HK!
-
de la nourriture
chinoise-singapourienne-malaisienne, bref, un peu de tout... ce qui est suspect...
Autant
dire que ça été un des restaurants les plus étranges que j’ai jamais fait de ma
vie. Le menu était tout en chinois, j’ai donc laissé mes collègues choisir pour
moi : ils me parlait de satay, cela m’est familier, j’ai donc dit oui.
Quand le serveur s’est présenté, mes collègues m’ont dit qu’il fallait que je
choisisse entre des légumes ou de la glace :
- Sorry ?
-
Do you want vegetables or ice cream ?
-
But I have to choose between vegeables and ice
cream ?
-
Yes
-
OK. It’s a curious choice… What is the flavour
of the ice cream ?
-
Red beans
-
OK, I take the vegetables
Le plus grand choix de ma vie : ou bien des légumes ou bien de la glace. Deux choses évidemment substituables entre elles.
La
liste des boissons était en anglais. On pouvait y lire : hot coke with
lemon, hot sprite with lemon, etc.
Je les intérroge au sujet du coca
chaud, ils me disent que c’est excellent quand on se sent faible ou un peu
malade. Je leur dis que je veux simplement de l’eau plate. Ils me disent que
l’eau est gratuite et qu’il faut que je choisisse une autre boisson. Je demande
donc le coca mais normal (pas réchauffé).
Au
bout de 15 minutes, les boissons ne sont toujours pas servies. Je demande à Stephen
si on a bien commandé les boissons (puisque tout se passe en chinois donc tout
m’échappe). Il me répond que oui. Arrive donc le plat principal : un grand
bol, avec une viande de porc qui sentait fort l’animal qui flottait dans une
eau marron couleur caca (la fameuse sauce satay) et des nouilles. Je mange les
nouilles et je bois la sauce, je laisse la viande.
Une
fois ce festin de satay-caca fini, ayant déjà mangé aussi mes légumes (avec le
plat principal), mes collègues ayant également mangé leurs glaces (avec le plat
principal aussi, bien sûr), je croyais qu’on demanderait l’addition… Mais non,
à ce moment là… les 3 énormes verres de coca arrivent ! Ils n’avaient pas
oublié le coca ! C’est juste qu’il vient à la fin… ! On se met donc à
boire le coca tranquillement et en silence. Il faut dire qu’il y a beaucoup de
silences et de moments où ils ne parlent qu’en chinois entre eux en ma présence,
sans aucun souci que je puisse être perdue. C’est assez hallucinant. Au
début c’est un peu étrange mais maintenant je m’en fout. Tout cela est
accompagné d’attitudes incongrues : pendant qu’on boit le coca en silence,
un des types avec qui je déjeunais se lève brusquement et il part sans dire un
seul mot, sans exprimer un seul geste. Dans ma tête il était peut-être allé aux
toilettes et il reviendrait. Mais non… il était simplement rentré au bureau :
-
Where is Brize ?
-
He’s gone
-
Really ? Without saying anything ?
-
Yes (avec tête de "c'est normal meuf, pourquoi tu t'étonnes?...)
-
OK.
Pour demander l'addition il suffit d'appuyer sur le bouton "check-out" et 2 min après un petit chinois s'empresse de nous encaisser. Non sans oublier le petit cadeau : une sauce piquante pour agrémenter mes repas à la maison.
Que demander de plus? C'est le luxe ici! La vie repose sur un mot: "convenient" (ce qui à l'anglaise signifie pratique), tout doit être "convenient", sinon ça ne sert à rien...!
Pourquoi devoir appeler le serveur pour l'addition, alors qu'on peut appuyer sur un simple bouton?
Pourquoi devoir se justifier si on doit partir de table?
Pourquoi devoir inhiber un rot alors que notre corps ne demander qu'à expulser tous ses gazs?
C'est le pragmatisme à l'état pur, une forme de sagesse...
vendredi 27 juillet 2012
Anna Wintour chinoise
J’ai rencontré Anna Wintour chinoise.
Je
reçois un mail me disant que je dois prendre rdv avec « W.Pong » pour
un client très important. Qui est W. Pong ?
Que fait cet être dans la boîte ? Dans la vie ? Et au delà de tout ça:
est-ce un homme ou une femme ?
Pas
le temps pour m’informer de tout ça, j’exécute, je lui envoie sur le champ un
mail. On me prie de contacter Emily, sa secrétaire (je pense que cette dernière
doit être une femme, même si je ne l’ai pas vue..).
On
convient d’un RDV dans le parking de la boîte avec W.Pong, que je découvre femme
puisque dans le mail à son sujet on dit « she ». On (ma collègue May
et moi) ira avec W.Pong & Ming, le chauffeur (alors que pour moi Ming c’est
un empereur…) rejoindre les responsables de ce grand client qui nous donneront
des directives.
J’arrive
détendue, sous une pluie dense d’été qui n’arrête pas de tomber depuis quelques
jours et qui nous rend la peau luisante au bout de 5 minutes dans la rue. J’ai
mis ma tenue « star » qui a la vertu, à mon avis, d’être belle et
élégante, sans qu’il n’y ait pour autant aucun signe tendancieux ou
provocateur : ma robe vintage YSL que Liubia m’a donné et mes chaussures
Roger Vivier : la perle de ma garde robe, (après avoir comme même hésité à
cause de la pluie…)
J’arrive
dans le fameux parking. Ming est un petit chinois adorable et serviable. Il se
presse de me débarrasser de mon parapluie et de mes affaires encombrantes. On
attend, May, Ming & moi, la fameuse W.Pong.
Après
l’attente, arrive une chinoise, cinquantenaire (compliqué à gérer comme âge, je
le sais…. Je me dit tout de suite que je n’ai pas de chance…) des plus
sophistiquées que j’ai vu jusqu’à présent : mince et élancée (elle fait 2
cm de plus que moi sur ses plateformes de 10 cm mais elle fait comme même
élancée), une coupe au carré, son sac Bottega Venetta (qu’elle n’aime pas parce
qu’il est lourd.. c’est une amie qui le lui a offert parce qu’elle était trop
petite pour le porter…), un pantalon noir ajusté (en effet elle est mince et
bien foutue pour son âge), un haut de coton manches longues violet clair et
blanc (que j’apprends plus tard que c’est d’un jeune designer japonais… je
trouve le mix avec le pantalon noir un peu étrange mais pourquoi pas…), des
ongles de couleur turquoise (aie aie une soit disant élégante de ce monde ne
devrait pas commettre ce faux pas… mais bon tu restes comme même classe, je te
rassure). C’est la fameuse W.Pong. Cette seconde d’échange de regards entre
nous m’a fait froid dans le dos. Dans son regard : la toute puissance de
la killeuse qui n’est pas ici pour faire des amis. On se serre la main en nous
présentant mutuellement et on file dans le van où elle me dit de m’asseoir à
côté d’elle et je suis soumise à l’interrogatoire le plus long de ma vie :
qu’est ce que j’ai fait avant d’arriver ici , d’où je viens, quelles
langues je parle, comment mon boss m’a recruté (si elle savait…), quand est ce
que j’ai commencé à travailler, quand est ce que je suis arrivée à HK, où est
ce que j’habite, comment est mon immeuble, ascenseur ou pas (l’époque des 7
étages à pied c’est fini W Pong, et c’est bien la seule chose que je ne
regrette pas … jejjeje), que fait mon ami dans la vie, a t-il déjà travaillé
avant, de quelle nationalité il est, etc, etc. Mais cet entretien n’a pas été à
sens unique : je lui ai demandé si elle était mariée (oui, elle l’est), si
elle a des enfants (oui, deux enfants, déjà adultes… je m’en doutais de cette
dernière précision W Pong…), qu’est ce qu’ils font dans la vie (des trucs dans
la finance que je n’ai pas retenu), depuis combien d’années elle est dans la
boîte (17 ans, c’est sa maison… son bureau est décoré comme sa maison, elle a
même un dressing où elle change de tenue s’il le faut, un canapé où elle se
repose quand elle ne va pas bien… bRef, j’espère voir cette perle d’endroit
très vite….). W. Pong voulait me faire peur, or ma nature est bavarde et je
voyait dans ses yeux la surprise que je puisse, en apparence, être autant à
l’aise face à elle… Ma collègue m’a dit par la suite que personne n’ose lui
poser des questions… Désolée W.Pong les latines sont un peu commères et puis
c’est aussi de la politesse de s’intéresser aux autres, non ?
Quelques
remarques de la dite W.Pong ont laissé entrevoir le fossé culturel qui nous
sépare. Elle me dit « I love your shoes, it’s one of my favourite brands
for shoes. A friend of mine (that also works in the company) has 50 pairs of
it. She loves it. But I only have like 5 or 6 pairs. I don’t like to have all
from the same brand, you know… »
Analyse :
-
c’est bien W. Pong tu fais preuve de
sophistication en appréciant Roger Vivier plutôt que Vuitton.
-
En effet ton amie des 50 paires de Roger Vivier
est une tarée fétichiste
-
La remarque de trop de la prétentieuse nouvelle
riche : « I ONLY have 5-6 pairs » : W. Pong tu parles à
quelqu’un qui s’est achetée les siennes en vente privée, à moitié prix, pour
son anniversaire…
-
tu n’aimes pas avoir tout de la même
marque : bon principe. Mais néanmoins, j’irai même plus loin : tu
n’as pas besoin de porter des marques pour être élégante. Tu sais W Pong en
Europe, il existe des gens qui n’ont pas besoin de s’affirmer à travers le fric
qu’ils portent sur eux. C’est même mal vu. Il faut travailler davantage sur ce
point…
Par
ailleurs, notre rencontre avait un but. W.Pong nous a apporté des modèles de
sacs bandoulière, petit format (pour Ipad) pour homme parce qu’elle veut qu’on
fasse : « the perfect bag for man ». Elle nous montre donc des
sacs bandoulière, taille Ipad pour homme qu’elle avait récupéré. Au sujet d’un
des sacs qu’elle trouvait de qualité cheap elle affirme : « My
husband would never use something like this ! ». Mais est-ce qu’un
homme, quel qu’il soit, peux porter un petit sac en bandoulière hyper moche et
plouc pour mettre son Ipad, ses clefs, son portefeuille et son téléphone ?
Au sujet d’un autre des sacs elle dit : « oh this one is really ugly,
it is very Chinese… » : mais W.Pong qu’es-tu d’autre sinon une
chinoise ?... Il faut préciser que W. Pong manifeste un mépris constant et
récurrent dans ses propos à l’égard des chinois, ceux du main-land China. Elle
c’est une hong-kongaise. Je comprends la nuance mais ce mépris me semble un peu
exagéré. Je crois que si je voulais être virée sur le champs je devrais juste
lui dire « but aren’t you Chinese ?.. » W.Pong tu es une
chinoise, qui pue le fric et le pouvoir, qui essaie de te polir aux goûts
européens mais tu continues de mettre du turquoise délavé et brillant sur les ongles et ton mari
porte des sacs bandoulières pour Ipad aussi sophistiqués soient-ils. En plus de
ça, tu as une tête qui ressemble à un pain poilâne de ceux qu’on vend chez
Kayser, pas celui en tranches, celui entier, celui que si on le jette sur
quelqu’un il peut tuer tellement il est massif et dense.
C’est
donc ce gros pain Poilane prétentieux et
méprisant qui est ma big boss, respectée, crainte par tous.
Je
suis dans son territoire, chez elle, c’est elle et ses lois qui commandent et
c’est ce qu’elle veut que je devrai exécuter. Dans tous ces propos, je sens le
test qu’elle lance, le moindre faux pas sera fatal : je serai virée de
suite.
« The
perfect bag for man » que nous devons faire est pour une marque tout aussi
prétentieuse que tout ce que je viens de décrire. C’est une marque qu’ils nous
ont présenté comme « British », alors qu’il y a 1 boutique à Londres,
50 en main-land China, 20 à HK, 20 en Taiwan. Mais c’est une marque British.
Aussi faut-il remarquer que l’image de la marque est très WASP, très Tommy
Hilfiger, pseudo Ralph Lauren. W Pong pour quelqu’un qui fait la nuance entre
toi et une chinoise, il faudrait peut-être en faire aussi entre les British et
les WASP. Ce n’est pas du tout la même chose…
Il
faut donc proposer 10 modèles dans 3 jours, du « pefect bag for men »
pour une marque British, qui n’est vendue qu’en Asie, avec une image de marque
très WASP. C’est intéressant comme défi. Mot d’ordre : « it has to
seem expensive, it has to seem good quality ». « Seem » ici tout
est une question de « seem ».
Je
ne devrai peut-être pas en dormir la nuit, mais en fait je m’en fout tellement
de W Pong, de son sac plouc, de sa marque ridicule… Qu’est ce que je fais dans
une grosse boîte à nouveau? Ces grosses
boîtes qui rachètent nos belles marques européennes et qui finiront par les
détruire à force de vouloir les rentabiliser comme des marques fast-fashion...
Mais j’éxécute
ce qu’on me demande avec un sourire : « W.Pong tes ordres seront mes désirs... ».
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